Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Faire carrière dans le génie civil au Québec : que faut-il savoir ?

durée 14h56
5 octobre 2017
ici

commentaires

ici

likes

imprimante

Article commandité

Le Québec manque de main d’œuvre dans plusieurs secteurs et celui de l'ingénierie devient demandeur, particulièrement dans le génie civil qui connaît une croissance lente mais continue.

Le parcours à suivre

Pour devenir ingénieur la première étape est le diplôme. Il peut être généraliste ou spécialisé, d'une grande école ou non.

Passer par une grande école, comme Polytechnique ou McGill, ou encore la Faculté des sciences et de génie (FSG) de l'Université de Laval ou l'École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, permet cependant des équivalences (avec l'Europe notamment).

Une formation supplémentaire en gestion, sanctionnée par un MBA, permettra l'accès à des postes de gestion de projet, ou encore de vice-président.

Qu'en est-il de la rémunération ?

Particularité québecoise, une fois fraîchement diplômé le jeune ingénieur doit passer par une phase obligatoire de 36 mois en qualité d'ingénieur junior. Cette période d'apprentissage du métier sur le terrain est rémunérée entre 40 000 $ et 48 000 $ annuels.

Ces 3 années passées avec succès chez l'employeur, un ingénieur titulaire gagnera au minimum 57 300 $ en moyenne à son premier poste. Le salaire médian oscille autour de 72 200 $ et peut atteindre 93 500 $ en moyenne au grade senior.

Les négociations vont bon train ces derniers temps chez les ingénieurs d'état qui réclament une revalorisation de leurs salaires. Il ne fait aucun doute que le privé est plus rémunérateur, mais il n'offre pas forcément les mêmes perspectives d'avenir ni les mêmes types de projets.

Comment trouver un emploi d'ingénieur civil ?

En magasinant en ligne, le futur ingénieur pourra trouver plus de 600 offres d'emploi pour ingénieurs civils et offres de stage en génie tous les mois. En cette période, le Québec est en manque d'ingénieurs civils et les entreprises n'hésitent plus à aller recruter à l'étranger. Les ingénieurs diplômés ne devraient pas connaître trop de problème pour se caser dans leur secteur de prédilection.

Suite à la grosse crise de corruption dévoilée en place publique en 2013 et après un changement du système d'immigration la même année, de nombreux ingénieurs se sont trouvés dans l'obligation de créer leur propre firme. L'Association des firmes de génie-conseil du Québec (AFG) a récemment constaté que ces sociétés ont proliféré et se portent plutôt bien aujourd'hui grâce au choix de secteurs niches.

Le secteur semble ainsi avoir retrouvé son optimisme et mise sur des perspectives d'avenir prometteuses.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 12h00

L'écrasante majorité des jeunes Québécois posent des gestes philanthropiques généreux

Contrairement à ce que certains pourraient croire, les jeunes Québécois ont le cœur sur la main et sont massivement majoritaires à poser des gestes philanthropiques, même s’ils n’en sont pas nécessairement conscients. Un sondage Léger réalisé pour le compte de l’Institut Mallet montre que 87 % des Québécois âgés de 18 à 40 ans ont posé un geste ...

Publié hier à 18h00

Le niveau de scolarité a un impact majeur sur la santé des gens, montre une étude

Le niveau de scolarité a une influence majeure sur la santé des gens, met en lumière un nouveau rapport de recherche dévoilé jeudi par l’Observatoire québécois des inégalités. Moins il y aura de décrochage scolaire au Québec, plus la population est sujette à avoir une meilleure santé. Autrement dit, le rôle de l’éducation agit comme un ...

Publié le 11 novembre 2025

Jour du Souvenir: le nombre de vétérans canadiens survivants diminue

Quatre-vingts ans après la fin du conflit le plus meurtrier de l'histoire, le nombre de vétérans de la Seconde Guerre mondiale encore en vie a chuté à quelques milliers. Anciens Combattants Canada estime qu'il reste cette année 3691 vétérans canadiens survivants, soit 667 femmes et 3024 hommes. Anciens Combattants Canada estime également à ...