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Des familles réclament une enquête sur la police après la mort de neuf autochtones

durée 16h44
22 octobre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Des femmes noires et autochtones se sont rassemblées à Ottawa pour exiger des mesures à la suite d’une série de décès impliquant la police, dont neuf autochtones tués lors d’interactions avec la police en août et septembre.

Les familles, qui ont souvent parlé en larmes de leurs proches, ont exhorté le gouvernement fédéral à lancer une enquête nationale sur ces décès.

Laura Holland, une femme Wet’suwet’en et la mère de Jared Lowndes, a déclaré qu’il s’agissait d’un état d’urgence pour les peuples autochtones.

«Nous sommes tués dans les rues, dans nos maisons, partout, et personne ne dit rien», a-t-elle déclaré, ajoutant qu’il était «impossible» d’obtenir justice pour la mort de son fils en 2021. «Lorsque la police tue un membre de votre famille, elle tue toute votre famille.»

Elle a déclaré qu’il doit y avoir un changement systémique dans le fonctionnement des services de police.

Le ministre des Relations Couronne-Autochtones avait auparavant qualifié de troublante la série de décès et avait indiqué qu'il encourageait les services de police à assurer la responsabilisation et à renforcer la confiance.

Mardi, un porte-parole du bureau de Gary Anandasangaree a confirmé que le ministère soutiendrait les souhaits et les besoins des communautés pour résoudre le problème.

Un appel similaire pour une enquête policière a été lancé la semaine dernière lors de la réunion de l'Assemblée des Premières Nations, à Calgary.

Lors de cette réunion, le chef de la tribu des Blood, Roy Fox, s'est exprimé au nom du membre Jon Wells et de sa famille, après qu'il ait été tué par la police, et a demandé une enquête publique sur sa mort.

«Nous n'avons reçu aucun soutien ni aucun signe d'empathie de la part du gouvernement provincial ni du gouvernement fédéral», a révélé M. Fox aux personnes réunies.

Alessia Passafiume, La Presse Canadienne