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L'utilisation des drones doit être mieux encadrée, selon une chercheuse

durée 19h13
5 septembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

VANCOUVER — Une chercheuse en protection de la vie privée et défenseure des libertés civiles affirme que l'utilisation de drones par les forces policières canadiennes a évolué avec la technologie, mais que le contrôle de leur utilisation est insuffisant.

Ces inquiétudes surviennent après que le chef de la police de Vancouver, Adam Palmer, a révélé que des enquêteurs avaient utilisé des drones pour aider à localiser un suspect dans deux attaques qui se sont produites dans le centre-ville mercredi, qui ont laissé un homme mort et un autre avec une main coupée.

M. Palmer a rendu hommage au rôle joué par l'opérateur du drone dans l'arrestation d'un homme de White Rock âgé de 34 ans.

Brenda McPhail, professeure dans le programme de politique publique et de société numérique à l'Université McMaster, déplore que le public entende parler de l'utilisation des drones par la police seulement «lorsqu'il y a eu un succès».

Elle ajoute que la population a rarement l'occasion de voir un échec ou une mauvaise utilisation de la technologie.

Selon Mme McPhail, la technologie des drones a beaucoup évolué au cours des cinq dernières années, avec notamment des caméras plus performantes et la possibilité de les coupler à une technologie de reconnaissance faciale, ce qui fait qu'«il est temps de renouveler l'examen» des programmes de drones de la police au Canada.

Elle explique que le programme de drones de la police de Vancouver, lancé en 2019, a fait l'objet d'un «processus politique» comprenant des consultations avec des défenseurs de la vie privée et des libertés civiles.

La politique comprend une interdiction des vols de drones «à des fins de surveillance», sauf en cas de «risque imminent pour la vie ou la sécurité».

La Presse Canadienne