Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un autre député libéral passe aux conservateurs au pouvoir en Nouvelle-Écosse

durée 17h19
22 octobre 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

HALIFAX — Alors que les spéculations vont bon train en Nouvelle-Écosse au sujet d’élections anticipées imminentes, un député libéral, président du caucus de son parti, a traversé le parquet de la Chambre, mardi, pour rejoindre les progressistes-conservateurs au pouvoir.

Le premier ministre Tim Houston a annoncé à l’Assemblée législative que Fred Tilley se joignait au caucus de son parti.

Le député de Northside-Westmount, au Cap-Breton, a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative en 2021. Lorsqu’il était sur les banquettes libérales, M. Tilley a critiqué le gouvernement dans des domaines comme les soins de santé et le développement économique. Mais il a expliqué aux journalistes mardi que son travail de porte-parole était devenu plus difficile au fil du temps, car il approuvait en fait plusieurs des initiatives du gouvernement Houston.

Il a soutenu qu'il voulait être député «pour servir la Nouvelle-Écosse, pas pour critiquer pour le plaisir de critiquer».

Le chef libéral, Zach Churchill, qui soutient n'avoir appris le départ de M. Tilley que quelques heures avant l’annonce officielle, s'est senti «trahi» par cette défection soudaine, surtout «à la veille d’une campagne électorale».

M. Tilley est le deuxième député libéral à rejoindre le gouvernement cette année. En février dernier, Brendan Maguire a rejoint les conservateurs et il a été immédiatement nommé ministre des Services communautaires.

On a demandé au premier ministre mardi si cette défection était le prélude à un éventuel déclenchement d’élections anticipées plus tard cette semaine. M. Houston n’a pas répondu directement, mais il a évoqué «une agitation incroyable à Ottawa».

«Et ce qui se passe à Ottawa peut avoir un impact important et immédiat sur la Nouvelle-Écosse, a-t-il dit. Je surveille cela (…) et je dois m’assurer que la Nouvelle-Écosse est en position de force pour négocier avec le gouvernement fédéral et être traitée équitablement.»

En vertu de la loi électorale de la Nouvelle-Écosse, les élections à date fixe devraient avoir lieu le 15 juillet 2025. Mais M. Houston a déjà déclaré qu’il ne ressentait pas le besoin de respecter cette date.

Keith Doucette, La Presse Canadienne