Environnement Canada
Les 10 phénomènes météo marquants de 2024 ont mis tout le Canada à l'épreuve
Par La Presse Canadienne
Aucune région du Canada n’a été épargnée par les événements de météo extrêmes en 2024.
Environnement Canada publie aujourd’hui sa liste annuelle des dix phénomènes météorologies les plus marquants de l’année qui se termine et le pays a vécu tous les temps sur l’ensemble de son territoire.
Ainsi, même si le centre du pays n’est pas une zone propice aux ouragans, c’est ce secteur, particulièrement l’Ontario et le Québec, qui a été le plus touché par la saison des ouragans. Les pluies torrentielles de juillet qui ont inondé le sud de l’Ontario et celles provoquées par l’ouragan Debby qui ont inondé le sud du Québec au début d’août figurent sur la liste.
La nature a soufflé le chaud et le froid durant l’année, les collectivités de l’Arctique étant confrontées à une vague de chaleur inhabituelle pendant que l’Ouest canadien cherchait à se réchauffer durant un mois de janvier particulièrement glacial. Le Cap-Breton a aussi subi ce que les météorologues qualifient de «coup de fouet hivernal».
À Calgary, où l’on avait installé toutes sortes d’équipements pour étudier la grêle, celle-ci a collaboré un peu trop aux travaux des chercheurs, avec des grêlons atteignant la taille d’un pamplemousse accompagnés d’une tornade dans le centre de la province, causant des dommages évalués à 2,8 milliards $.
L’Ouest canadien a été particulièrement touché en 2024 alors que la chaleur intense et la sécheresse ont provoqué d’incontrôlables feux de forêt qui ont ravagé la municipalité de Jasper, dans les Rocheuses albertaines. Tout juste à côté, la Colombie-Britannique, elle, devait composer avec des rivières atmosphériques successives en septembre et en octobre qui ont apporté des trombes d’eau importantes.
L’autre bout du pays n’était pas épargné alors que le Labrador a connu lui aussi d’importants feux de forêt qui ont forcé l’évacuation de quelques communautés.
Enfin, Environnement Canada souligne parmi ses phénomènes de 2024 un «été divisé» marqué par des chaleurs étouffantes dans les Maritimes pendant que l’Alberta grelottait.
Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.