Une situation «pas si pire» selon la ministre LeBel
Départs de la fonction publique: le taux réel est de 3 à 5 %, dit LeBel
Par La Presse Canadienne
Les départs réels de la fonction publique québécoise sont bien moins nombreux qu'il n'y paraît de prime abord, soutient la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.
Des rapports émanant de différents ministères et organismes, déposés mardi à l'Assemblée nationale, et dont Radio-Canada faisait état, laissent voir une augmentation du nombre de départs volontaires pour l'exercice 2022-2023.
Au ministère de l'Éducation par exemple, on évoquait 18,5 % des effectifs qui ont volontairement quitté leur emploi en 2022-2023, comparativement à 11,9 % en 2020-2021.
Interrogée à ce sujet mercredi, la ministre LeBel a précisé qu'«il y a de 3 à 5 % seulement de départs réels» de la fonction publique. Elle a jugé cette proportion «pas si pire», compte tenu du fait que la fonction publique québécoise est en concurrence avec le secteur privé, la fonction publique des autres provinces et celle du fédéral.
Bon nombre de ces départs volontaires sont en fait des départs à la retraite et des mutations, a fait valoir la ministre LeBel.
Néanmoins, elle a dit prendre la chose au sérieux et chercher à demeurer un employeur intéressant, notamment par l'actuelle négociation des conventions collectives avec les syndicats.
Les principaux syndicats concernés, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), se plaignent depuis des années des problèmes d'attraction et de rétention du personnel, qu'ils attribuent à leurs conditions de travail.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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