« Il existe d'autres moyens pour garder verte la pointe nord de l'île aux Lièvres » - René Fournier, conseiller municipal de Carignan
Par Yves Bélanger
Devant la campagne référendaire entreprise par la mairesse de Carignan, Louise Lavigne, pour faire adopter les changements aux plans d'urbanisme et décider du sort de la pointe nord de l'île aux Lièvres (île au Foin), le conseiller municipal du district Iles Goyer et Demers, René Fournier, a indiqué cette semaine que l'achat de la pointe nord par la municipalité n'est pas la seule alternative pour transformer l'endroit en zone de conservation.
Ce dernier indique que la bonne volonté du propriétaire de l'île serait toutefois fort utile. Il a cité en exemple le cas de l'île Lapierre, à Montréal, qui, en 2008 a été achetée par Canards Illimités. Il a rappelé que le propriétaire de cette île a accepté de la céder pour la somme de 4,3 millions $ à Canards Illimités et de renoncer à son droit acquis d'y construire des tours d'habitation.
Pour le conseiller Fournier, il est primordial de ne pas accepter de projet domiciliaire sur l'île au Foin. « Nous serions bien les seuls en ce pays, que dis-je en Amérique et même, dans le monde où le fait de détruire des milieux sensibles en bâtissant des maisons rapporterait un quelconque denier à l'ensemble des citoyens. Décidément, Carignan est unique ! »
Pour le conseiller Fournier, Carignan fait preuve d'un manque de vision à long terme. « L'île est déjà inondable à 76 % et a été fortement inondée au mois de mai dernier. Actuellement, il n'y a qu'un maigre 24 %, dans le centre de l'île, où il pourrait y avoir de la construction. Si d'autres inondations surviennent, ce qui est à prévoir, qui paiera la note pour notre manque de vision ?», a-t-il conclu.
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