Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les centres de réadaptation : une option pour de nombreux jeunes en détresse

durée 00h00
3 octobre 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Chantal David

Depuis des années, de nombreux préjugés assaillent les différents services offerts par les centres jeunesse. Qu'y fait-on vraiment ?  Est-ce qu'on y aide les jeunes et leurs familles ? Le mythe le plus répandu concerne les jeunes qu'on « stationne » dans les centres d'accueil, sans aucune autre intervention.

Heureusement, la réalité est très différente. Selon une intervenante qui a une longue expérience auprès des jeunes et qui a occupé plusieurs postes de direction au sein de Centres jeunesse, l'intervention qui y est offerte a beaucoup évolué. On pourrait résumer l'offre de services des centres jeunesse ainsi : de plus en plus adaptée aux besoins de chaque jeune. Cette intervenante (qui désire rester anonyme) explique que depuis une vingtaine d'années, les recherches sur le développement de l'enfant, sur les troubles de l'attachement ainsi que sur les troubles neurologiques et psychiatriques, ont grandement contribué à comprendre de mieux en mieux le vécu de l'enfant et de l'adolescent.

Les jeunes et leurs familles qui ont recours aux centres jeunesse vivent de grandes détresses et y arrivent à bout de force et de ressources. Des outils concrets tels que des grilles d'évaluation du développement et autres échelles de mesure élaborées par des professionnels (psychologues, psychiatres,..) permettent aux intervenants de cerner l'état dans lequel se retrouve chaque jeune.

Ainsi, les interventions dans les centres d'accueil, qu'on appelle maintenant des centres de réadaptation, ont été modifiées de façon à aider les jeunes à développer des comportements plus adéquats. « L'objectif d'un placement est toujours le même, soit le retour dans sa famille et ce, le plus tôt possible », nous précise notre source. Les constats sur les placements en famille d'accueil de jeunes enfants et d'adolescents révèlent que ceux-ci doivent être motivés à entrer en action vers un changement et le fait de visualiser un retour éventuel à la maison leur permet de garder espoir. « Le travail de collaboration entre les intervenants du Centre jeunesse, les ressources extérieures, la famille de l'enfant et ce dernier est essentiel à la réussite de la démarche. » 

En placement temporaire, le jeune prend du recul émotif face à ses parents et ceux-ci profitent aussi de ce moment pour faire le point. Certaines des solutions appliquées au centre de réadaptation pourront être reprises dans le milieu de vie.

Les enfants et d'adolescents qui vivent en centre de réadaptation ont à respecter un encadrement, une routine et des règles. « Les intervenants s'ajustent à chacun d'eux en identifiant où ils se situent dans les différentes sphères de leur développement (affectif, social, cognitif, etc) tout en tenant compte de leurs diagnostics, des difficultés reliées à leur contexte de vie familiale, etc. Le défi est grand ! » conclut-elle.

Toutefois, il y a un faible pourcentage de jeunes qui ne pourront pas retourner à la maison et ils seront intégrés dans une unité « milieu de vie » de façon à développer une autonomie, car éventuellement, ils devront être en mesure d'affronter la vie d'adulte. Pour ceux-ci, c'est la meilleure alternative car ils sont incapables de s'intégrer dans un milieu familial (trouble sévère de l'attachement ou milieu familial trop dysfonctionnel).

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Le changement d’heure a des impacts pernicieux sur le sommeil, avertit une experte

Même si le changement d’heure n’aura lieu que dans la nuit de samedi à dimanche, c’est déjà le temps d’y penser. Une préparation adéquate permet d’en atténuer les effets négatifs, affirme la Dre Maude Bouchard, neuropsychologue et directrice de la recherche sur le sommeil à la clinique spécialisée HALEO. «Dans les faits, la journée que ça ...

durée Hier 10h00

On procède au changement d'heure dans la nuit du 2 au 3 novembre

À deux heures du matin, le dimanche 3 novembre, le Québec passera à l'heure d'hiver, ainsi nous reculerons d'une heure.  C'est ce que l'on appelle l'heure « normale ». Pour les plus chanceux qui ne travaillent pas de nuit ou qui n'ont pas d'enfants, ils auront une heure de plus pour profiter des bras de Morphée. Toutefois, cela veut dire que les ...

30 octobre 2024

La pandémie et le vieillissement ont amené une baisse du nombre de déplacements

Malgré une augmentation de quelque 117 000 ménages dans la grande région de Montréal, le nombre total de déplacements dans une journée moyenne a diminué de 4 % entre 2018 et 2023 pour se situer à 8,9 millions. Ce constat général de l’enquête 2023 Perspectives mobilité présentée mercredi par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) ...