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Médias Transcontinental : une entreprise au cœur des communautés locales

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30 octobre 2011
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De passage à Saint-Jean-sur-Richelieu la semaine dernière, Natalie Larivière a réitéré le désir de l'entreprise de s'inscrire dans les différentes communautés. En entrevue avec le Réseau Montérégie, la présidente de Médias Transcontinental s'est dite heureuse de la réussite des journaux locaux dans la région et ailleurs. Femme passionnée, Mme Larivière souhaite continuer à développer cette belle complicité entre les hebdos et leurs communautés.

Plus de 18 mois après le lancement du Rive-Sud Express.ca, plusieurs autres journaux ont vu le jour à Châteauguay, Chambly, Sorel et dans la Vallée-du-Richelieu. « Après un an et demi, on est content des acquisitions, mais surtout, des démarrages, a-t-elle confié. Démarrer un journal, c'est ambitieux, car c'est une question de talent. Il faut trouver les meilleurs collaborateurs aux ventes et aux contenus. »

Les hebdos étant bien établis, Mme Larivière souhaite faire rayonner davantage les journaux dans la communauté. Pour ce faire, une vaste équipe de spécialistes numériques viendra supporter les différents journaux locaux. « On a engagé des spécialistes numériques pour supporter les gens dans les hebdos. Ça nous permet de parler à des commerçants pour qui la page d'un hebdo est peut-être trop dispendieuse. Ces moyens internet, numériques ou marketing, sont très importants de façon communautaire », explique-t-elle.

Puisque dans cinq ans d'ici, la majorité des gestionnaires d'entreprise seront nés avec internet, il est crucial pour les entreprises de se positionner sur la toile. Enthousiaste à l'idée de développer davantage les produits et les services numériques, la présidente de Médias Transcontinental avoue entrer dans la deuxième phase de développement des hebdos.

S'inscrivant dans la logistique de développement actuelle de Médias Transcontinental, l'embauche de Philippe Lapointe, comme vice-président principal au développement des médias multiplateformes, réaffirme le désir de l'entreprise de développer d'autres sphères d'activités. « Il va prendre tous les projets télévisés qu'on a en cours et il va regarder comment, à partir des nouvelles plateformes mobiles, ont peut faire de la télé intéressante, sans nécessairement être propriétaire d'un diffuseur », souligne Mme Larivière.

La déclinaison de contenus imprimés vers la télévision, et vice-versa permettra de proposer une combinaison de plateformes aux commerçants. « Avec l'arrivée de Philippe (Lapointe), on va être capable de trouver les outils et faire de la formation afin d'amener les gens à une plus grande panoplie de services », souligne-t-elle.

Le Canada Français

Native de Saint-Jean-sur-Richelieu, Natalie Larivière s'est dite très fière de l'acquisition du Groupe Le Canada Français. Avouant une certaine ressemblance entre les deux philosophies entrepreneuriales, Mme Larivière connait bien les gens du contenu du groupe. « C'est un journal d'une part vendu et de l'autre part qui ressemble beaucoup à ce qu'on fait avec le journal Les Affaires », affirme-t-elle.

La forte implantation du groupe de presse au sein des communautés johannaise et limitrophes cadre avec les désirs d'implantation de Médias Transcontinental. « Ils ont une stratégie de vente qui est respectueuse, explique-t-elle. De plus, ils sont très implantés dans la communauté. Ils supportent toutes les fondations qui existent et sont de grands partenaires. Lorsqu'on regarde Transcontinental, c'est la même chose. C'est une compagnie qui est très familiale, ancrée dans sa communauté et qui essaie de faire une différence dans chacune des régions. La culture d'entreprise cadre avec Saint-Jean-sur-Richelieu et le Groupe Le Canada Français. »

L'implantation du Groupe Le Canada Français au sein de Médias Transcontinental permettra de nouvelles opportunités. « On va développer ensemble des produits qui vont permettre un rayonnement plus grand. Je pense que le talent du Canada-Français, s'il est mobile et qu'il veut faire d'autre chose, permettra de grandes opportunités.  On a des magazines, de la télé et de l'internet, des bureaux à Toronto, Vancouver, New York et Salt Lake City. On ne sait jamais ce qui peut arriver, mais faire partie d'un grand groupe crée plus d'opportunités. Le talent peut-être mobile, les idées aussi », conclut-elle.

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