Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pas toujours facile d'aider son prochain

durée 00h00
15 novembre 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

En tant que mère et citoyenne de Chambly, Daphnée Ménard lance un appel à la population et aux organismes de la région. Voyant venir le temps des Fêtes, cette mère engagée tente de sensibiliser les gens à l'entraide et demande aux organismes communautaires d'être plus ouverts face aux offres des donateurs.

À l'approche de l'hiver, la Chamblyenne et sa famille souhaitaient procurer des vêtements chauds pour les jeunes enfants de la région. Toutefois, plusieurs organismes ont référé celle-ci aux centres d'aide de Montréal, prétextant qu'il n'y avait pas beaucoup de familles démunies à Chambly. « On voulait donner ou acheter des vêtements pour les gens dans notre région et non à l'extérieur de celle-ci », explique-t-elle.

Ce qui, à la base, semble facile à faire, s'est avéré pourtant beaucoup plus ardu que Mme Ménard prétendait. La mère a dû effectuer plusieurs appels et se déplacer de nombreuses fois avant de trouver preneur pour ces paniers d'articles.

Ne voulant pas donner les vêtements à des organismes qui allaient les revendre, Elle a voulu, dans un premier temps, trouver un organisme qui aurait donné les dons directement aux familles démunies.

Elle avait réussi à réunir plusieurs articles provenant de dons et d'achats effectués par sa famille et ses amis. Malgré la grande quantité de donations et la bonne volonté de la citoyenne de Chambly, les organismes préféraient recevoir des dons monétaires simplement.

En entrevue avec le journal Chambly Express.ca, Daphnée Ménard dénonce la pratique de plusieurs organismes communautaires qui n'offrent ni transparence, ni ouverture d'esprit. « Je trouve qu'il manque de lien direct avec les gens qu'on aide. Nos démunis sont bien démunis, car nous ne sommes pas en mesure de les rejoindre, et pourtant nous essayons fortement ! On ne veut pas les identifier publiquement pour ne pas les isoler et les cibler dans la société, mais nous souhaitons pouvoir constater les bienfaits que nous leur apportons parfois », note la mère.

Parrainant déjà un enfant au Congo, Daphnée Ménard prône l'entraide sous forme de parrainage. « À Noël, je demande à une famille de faire une liste d'épicerie et je vais faire la commande pour eux », raconte-t-elle. Mais plusieurs organisations refusent ce genre de bénévolat et ne participent pas aux démarches de Mme Ménard.

Le Carrefour familial du Richelieu

La semaine dernière, après plusieurs semaines de recherches, le Carrefour familial du Richelieu a bien voulu aider Mme Ménard dans ses démarches. Une travailleuse sociale a pris contact avec des familles de la région afin de leur faire parvenir les paniers de vêtements et les dons que Mme Ménard et sa famille avaient recueillis.

En tant que mère, Mme Ménard se fait un devoir d'aider un autre parent et croit sincèrement que si chaque mère en aidait une autre, cela faciliterait la vie de bien des gens. À l'approche du temps des Fêtes, elle invite les parents à en faire autant en entrant en contact avec le Carrefour familial du Richelieu.

Ayant encore en sa possession du mobilier de bébé à donner et des vêtements, Mme Ménard invite les gens dans le besoin à communiquer avec elle au [email protected].

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Environ 2000 patients sont sur la liste d'attente des cliniques de COVID longue

Le processus de réadaptation est long pour les patients atteints de la COVID longue, ce qui peut limiter les professionnels dans leur prise en charge de nouveaux patients. Cet aspect ajouté aux autres maux du réseau de la santé fait en sorte que quelque 4000 patients se retrouvent dans le réseau des cliniques de COVID longue, dont la moitié sont sur ...

Le changement d’heure a des impacts pernicieux sur le sommeil, avertit une experte

Même si le changement d’heure n’aura lieu que dans la nuit de samedi à dimanche, c’est déjà le temps d’y penser. Une préparation adéquate permet d’en atténuer les effets négatifs, affirme la Dre Maude Bouchard, neuropsychologue et directrice de la recherche sur le sommeil à la clinique spécialisée HALEO. «Dans les faits, la journée que ça ...

durée Hier 10h00

On procède au changement d'heure dans la nuit du 2 au 3 novembre

À deux heures du matin, le dimanche 3 novembre, le Québec passera à l'heure d'hiver, ainsi nous reculerons d'une heure.  C'est ce que l'on appelle l'heure « normale ». Pour les plus chanceux qui ne travaillent pas de nuit ou qui n'ont pas d'enfants, ils auront une heure de plus pour profiter des bras de Morphée. Toutefois, cela veut dire que les ...