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Et si l'air faisait mal au cœur?

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17 novembre 2011
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Par Antoine Tremblay

Dans son livre Planète Coeur, le Dr François Reeves expose la relation entre la pollution atmosphérique et le corps, en particulier, avec les maladies cardio-vasculaires. Le cardiologue était présent lors du premier Forum québécois sur l'énergie.

Pour illustrer l'importance du problème, il cite en exemple la découverte de l'effet néfaste du tabac sur la santé. «Lorsqu'on brûle du pétrole, du mazout, de l'essence, ça émet des particules fines et elles sont toxiques pour nos artères. Comme ces particules sont très fines, elles passent du poumon à l'artère. Dans l'artère, elles provoquent un stress oxydatif. C'est le même principe qu'avec la cigarette.»

Les combustibles fossiles contiennent un nombre important de polluants et d'éléments toxiques. Le processus pour accumuler les données est long et ardu. Malgré tout, le concept reste marginal et encore très peu connu. Le Dr Reeves admet lui-même qu'il y a cinq ans, il ne se doutait de rien. «Dans le livre que j'ai écrit, j'ai recensé 500 ouvrages scientifiques que j'ai décortiqués. C'est une littérature très intense. C'est surement pour ça que le monde n'est pas au courant. C'est difficile à lire», reconnait l'homme sourire aux lèvres.

Nous sommes au début de la reconnaissance de cette relation. Mr Reeves mentionne que les spécialistes de santé publique connaissent le problème et que les médecins cliniciens, pour la plupart, ne le savent pas.

«Ce qu'il faut faire, c'est d'en parler. La question environnementale touche toutes les sphères de notre société, mais on ne peut pas savoir ce que l'on ignore. Il ya 10 ans, on aurait dit que ce n'était pas important.»

Comme plusieurs actions en environnement, le tout passe par une conscientisation importante de la population. «Nous sommes en train de mettre dans l'air des choses qui n'existaient pas autre fois. Ça ne parait pas parce que c'est de l'air. Il faut le voir pour le croire. Ça diminue, mais il y a encore bien du ménage à faire!»

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1

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  • JL
    Josette Lincourt
    temps Il y a 12 ans
    Résidant à Montréal, sous un corridor aérien, il faut dire que le Dr Reeves est un peu en retard dans les nouvelles, mais mieux vaut tard que jamais. Il faut ajouter que les riverains d'aéroports écopent, car ce qui est relâché dans les airs est encore plus néfaste que les particules fines émanant de véhicules terriens car, gravité oblige, ce qui est près du sol descend plus vite au sol, tandis que ce qui est relâché au-dessus de nos têtes, ça se retrouve dans l'air qu'on respire. Bravo au Dr Reeves qui prend le taureau par les cornes pour ouvrir les yeux à tous : il est temps que les médecins cliniciens se rendent compte de l'ampleur du problème. Par contre, il aurait aussi fallu qu'il se réfère à l'étude faite à Boston sur 10 ans, car ces particules fines font s'accroître anormalement les cas de cancers du système respiratoire.

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