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Imposition des pénalités

Québec veut sévir contre les réservations fantômes dans les restaurants

durée 12h00
19 mars 2025
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Par La Presse Canadienne

Le gouvernement Legault veut permettre aux restaurateurs d'imposer des pénalités aux Québécois qui réservent une table et qui n'honorent pas leur engagement.

Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, et son collègue délégué à l'Économie, Christopher Skeete, disent vouloir procéder à cet encadrement des «réservations fantômes» pour «éviter tout abus envers la clientèle, uniformiser la pratique et soutenir les restaurateurs québécois».

Selon le règlement publié mercredi dans la Gazette officielle du Québec, les restaurateurs pourraient facturer un maximum de 10 $ à chaque client de groupes de cinq personnes et plus qui ne se présentent pas après avoir réservé.

Les clients devraient être expressément avertis de ces frais et avoir la possibilité d'annuler à tout moment. Ils auraient jusqu'à trois heures avant la réservation pour annuler, et les frais ne s'appliqueraient pas si au moins une personne se présente à l'heure prévue.

Le règlement édicte que le restaurateur devrait rappeler au client sa réservation dans un délai de 6 à 48 heures avant l’heure prévue – à l'exception des réservations qui sont effectuées dans cette période.

Aucuns autres frais ne peuvent être imposés aux clients.

Le règlement doit entrer en vigueur le 17 juillet prochain, et des consultations sont en cours entre-temps.

«Dans le contexte d'incertitude économique que nous traversons, nous devons tout faire pour soutenir les entrepreneurs québécois. Chaque petit geste peut faire une grande différence dans la vitalité de nos commerces locaux. Les réservations fantômes engendrent des pertes importantes pour nos restaurateurs et nous pouvons tous comprendre leur frustration», a expliqué le ministre délégué à l'Économie, Christopher Skeete, dans un communiqué.

L'Association Restauration Québec (ARQ) estime que les réservations fantômes entraînent des pertes financières moyennes de 49 000 $ par établissement chaque année. Cela pourrait même grimper à 100 000 $ dans certains cas.

Le gouvernement estime que son règlement pourrait éviter des pertes de 400 millions $ pour les restaurateurs.

Selon le ministre Simon Jolin-Barrette, tant les restaurateurs que les consommateurs seront avantagés par une telle mesure.

«Afin de protéger les consommateurs contre d'éventuels abus et aussi pour assurer une uniformité, il était devenu indispensable d'encadrer les pénalités en cas de réservations fantômes», a-t-il soutenu dans un communiqué.

 

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